Madame la Secrétaire générale,
Alors que le gouvernement libanais espérait la signature d’un accord de paix il y a de ça un peu plus de deux semaines avec l’Etat israélien, puissance occupante, ce dernier a rejeté la feuille de route proposé par les libanais. Pour Israël, la trêve ne peut plus se baser uniquement sur l’application de la résolution 1701 de l’ONU et doit dorénavant s’accompagner de l’exigence qu’Israël puisse pénétrer dans le sud du Liban pour assurer le respect du retrait du Hezbollah avec un libre accès à l’espace aérien libanais.
Naturellement ces demandes, représentant un abandon partiel de la souveraineté du Liban sur espace territorial et aérien ont été considéré comme inacceptable par le gouvernement libanais.
En outre, la crise humanitaire et l’offensive des troupes d’occupation israéliennes dans le nord de Gaza ont conduit les Nations Unies à qualifier « d’apocalyptique » le sort de la population palestinienne, confrontée non seulement à des bombardements continus mais aussi à la mort par l’incurie et la famine.
Le dernier bilan des attaques israéliennes s’élève à a peu près 44 000 personnes dont 70% de femmes et d’enfants.
Récemment, deux de nos gendarmes sous statut diplomatique ont été interpellés par des policiers israéliens dans le domaine de l’éléona en Palestine occupée.
Alors que les prises de position de la Cour internationale de Justice et du procureur de la Cour pénale internationale à l’encontre d’Israel ne parviennent pas à faire cesser ses agissements génocidaires à l’encontre du peuple palestinien, et que la France a été directement humiliée de voir deux de ses militaires mis face contre terre par une police étrangère ; le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel, a souhaité que soit formellement discuté lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles, qui s’est tenu hier (le lundi 18/11), la possibilité de suspendre formellement le dialogue politique avec Israël.
Quelle position a tenu la France ? Qu’attendons nous pour sanctionner concrètement l’Etat israélien ?
Situation à Gaza
Publié le 21 novembre 2024A la Une
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Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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