Ce week-end encore, plus de cent morts, des familles pulvérisées, des enfants ensevelis sous les gravats. De prison à ciel ouvert, Gaza est devenu un cimetière à ciel ouvert. (M. Roger Karoutchi manifeste sa désapprobation.)
La famine s’installe, il n’y a plus d’eau, plus d’électricité, plus de soins. Depuis le 2 mai, Israël bloque toute aide humanitaire. Or, sans aide dans les 48 heures, 14 000 nourrissons pourraient mourir. Ce n’est pas une guerre, c’est un siège.
En janvier 2024, la Cour internationale de justice a exigé des mesures d’urgence pour prévenir un génocide - ce sont ses mots. En juin dernier, une commission d’enquête de l’ONU a conclu à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité. En novembre, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt international contre Benyamin Netanyahu.
Face à cela, que font la France et l’Union européenne ? Le Président de la République veut reconnaître l’État de Palestine, mais que vaudra cette reconnaissance si Netanyahu parvient à ses fins ? Un drapeau planté sur un charnier ? Combien d’images insoutenables avant que la France ne prenne ses responsabilités ? Que fait la France pour mettre Benyamin Netanyahu hors d’état de nuire ?